Eiserne Drossel
Messages : 41 Date d'inscription : 16/12/2009
| Sujet: La métropole des transports (ouvert aux bon RP players) Ven 22 Jan - 1:23 | |
| Il était maintenant midi pile. Une seconde de plus aurait gâché ce moment de perfection. C’était comme si le temps s’arrêta. Notre jeune Eiserne, qui était en route pour Oshibana à bord d’un train, contemplait l’herbe de la vallée se balancer au gré du vent. Elle était légèrement mouillée mais cela ne l’handicapait pas dans ses mouvements. Après une dure période de sécheresse il avait finalement tombé une énorme averse toute au long de la journée précédente. Le sol en était très reconnaissant et faisait reluire le vert du gazon au gré des rayons du soleil. Le temps était toujours figé, ou du moins au ralenti. Notre jeune héroïne était sortie de son compartiment assigné et regardait à l’extérieur depuis la grande fenêtre se trouvant dans l’allée. Ses yeux étaient rivés sur ce paysage à couper le souffle. Le soleil était d’un blanc pure brillant et on voyait la lune non loin qui embellissait l’horizon. Quelques nuages ici et là donnaient une touche féerique à tout cela. On aurait voulu que ce moment dure toute une éternité. Pas de soucis, pas de stress. Tout simplement le vide et la joie. C’était un sentiment qu’Eiserne n’avait pas vécu depuis bien longtemps. À son habitude elle est toujours sur le pied de guerre et prête à être attaqué par tout bord tout côté. C’était la vie qu’elle avait choisie. Par contre, toutes ces pensées n’étaient pas au menu du moment pour Eiserne.
Pendant qu’elle était toujours dans les «vap» le beau moment fut brisé (écrasé, détruit, anéanti, atomisé, broyé, déchiqueté, brûlé …). Une responsable des wagons l’apostropha en lui mettant la main sur l’épaule. Tout pour ne pas lui faire faire le saut bien sur … De plus qu’elle arrivait par derrière, elle l’interpella en même temps de sa voie grave. Eiserne sursauta et le temps repris son cour normale. Elle mis sa main sur son cœur et souffle une fraction de seconde et se retourna. Elle se trouva face à face à une paire de sein. Elle fut un peut gêné et confuse. Elle finit par lever la tête pour apercevoir à travers ces deux montagnes le visage hideux de la femme. Il était ridé et graisseux, couvert de boutons et de pustule poilu, le tout orné de cheveux crépus et désordonnés. La face de Eiserne tourna du joyeux paradisiaque à dégoût total. Elle recula brusquement et s’accrocha de toute ses forces au hublot de peur que ce soit un démon qui l’entraîne aux enfers.
-Eiserne : … oui ? …dit-elle avec les yeux de la grosseur d’un ballon de soccer et la bouche aussi grande ouverte qu’une entrée de garage.
-Femme ignoble : Je viens vous avertir que nous arrivons bientôt à destination. Je vous conseil de retourner dans votre cabine, dit-elle avec sa mâchoire carrée.
La jeune fille lui fit un sourire nerveux les yeux fermé en serrant les dent. La dame se contenta de lui jeter un regard foudroyant plein de haine qui l’envoya directement dans ses appartements. La succube ferma la porte et continua sa ronde pour avertir les autres passagers. Eiserne pris bien soin de barrer la porte pour éviter que cette maniaque ne vienne abuser d’elle à nouveau. Elle s’appuya contre la porte et poussa un soupir comme si elle venait de régler un gros problème. Si ce n’est pas pour dire un très gros problème. Par la suite, elle vérifia si ses bagages étaient toujours là. C’était juste au cas ou si la dame godzilla ne lui aurait rien volé. Par chance tout était bien à sa place. Elle se contenta donc de se rassoire sur la banquette. Heureusement elle était seul dans son compartiment. Elle put donc s’étendre sur le dos sur tout le long du ban. Elle bascula la tête vers l’arrière et essaya de nouveau de reproduire le moment de tout à l’heure mais en vain. Elle abandonna et piqua une petite sieste. Elle savait bien que le train devrait arriver dans quelques heures à la gare donc elle mis son cadran à pile sur la petite tablette du haut pour être sur d’être réveillé à son arrivé à Oshibana.
L’herbe continuait de se balancer dans tout les sens et le soleil rayonnait toujours. Bientôt ils passèrent à côté d’un champ de blé doré. Il était éblouissement rayonnant. C’est ce qui réveilla Eiserne. Elle ouvrit les yeux lentement et se les frotta avec le bout des doigts. Toujours un peut endormi, elle tourna sa tête vers la vitre. Le jaune reflétait sur son visage. Elle était complètement hypnotisée. Elle posa ses coudes sur le bord de la fenêtre et appuya sa tête dans ses mains. C’était un véritable spectacle pour elle. Disons que même si elle avait un côté sadique, elle s’avait apprécié les belles choses de ce monde.
- Spoiler:
Il devait maintenant rester environ 2 heures de trajet à faire. Il faut dire que c’est 3 jours de transport l’avait peut fatigué à sa surprise. La nourriture n’était pas des meilleurs mais elle pouvait s’en contenter. D’habitude elle mangeait des animaux grillés qu’elle tuait dans les forets et d’autre fois c’était des restes d’animaux mort ou bien des fruits sauvages. C’était donc un peut mieux qu’à son habitude. Ce qui était des lits c’était le confort total. C’était la cinquième fois depuis son enfance qu’elle dormait sur un vrai matelas avec de vrai drap et une oreiller bien mouilleuse. Le tout était rangé sous les bans. On pouvait les sortir en tirant dessus dans problème. Le soir, à chaque fois qu’elle s’endormait dans le train, elle versait quelque larmes et se disait que ça vie devrait être comme ça chaque jours de sa sainte vie.
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